Dis-moi ce que ... Supertramp
L'esprit humain a ses raisons que la raison ne connait point. Avez-vous remarqué à quel point de petites sensations peuvent ramener à votre souvenir une multitude d'impressions parfaitement identifiés, cataloguées, prêtes à ressurgir à votre insu ?
Il suffit parfois d'une odeur fugace, un parfum, l'herbe coupée, l'air frais sur votre visage, le crissement de la neige sous vos chaussures, le "clic" des fixations des skis, le massage du sable sur vos pieds nus en marchant sur la plage, le clapotis de l'eau, un vieille porte qui grince ...
De temps en temps, la lecture aléatoire de mon répertoire musical me transporte quelquefois en enfance avec Supertramp, ma madeleine de Proust à moi ... L'album Breakfast in América est un plongeon dans la partie de l'enfance idéale : celle dont on se souvient (c'est déjà bien) et de laquelle remonte une sensation de totale insouciance. On se sent invincible, sans contraintes, l'esprit toujours disponible pour élaborer des théories géniales.
Je pensais, à l'époque avoir résolu le problème de la faim dans le monde ! c'est pas rien ça hein ? J'avais tiré un fil de déductions imparables : Pourquoi les gens ont faim ? Parce qu'ils veulent manger ! Pourquoi ? Parce qu'ils en ont l'habitude ! A quand remonte cette habitude ? à l'âge du nourrisson puisque dans le ventre de leur mère, les bébés ne sont pas nourris ! Conclusion : il ne faut pas donner à manger aux nouveaux nés pour qu'ils ne s'habituent pas à manger ! IM-PA-RA-BLE !! (sauf que j'ai pas eu le prix Nobel)
Tout ça pour dire que quelques notes de Supertramp suffisent pour me remplir d'aise ! Le fin du fin ? une lumière tamisée, avachi dans le canapé, un café à la main et les sons ronds du saxophone, des claviers et la voix de Roger Hodgson. La maison peut s'écrouler, la cabane tomber sur le chien et le cochon ravager le maïs, moi, je suis déjà parti dans une autre galaxie. Mes yeux se sont doucement refermés et chaque note est une fusée, une étoile filante ou une naine rouge. Je vous préviens, il va me falloir un moment pour atterrir ...
Il suffit parfois d'une odeur fugace, un parfum, l'herbe coupée, l'air frais sur votre visage, le crissement de la neige sous vos chaussures, le "clic" des fixations des skis, le massage du sable sur vos pieds nus en marchant sur la plage, le clapotis de l'eau, un vieille porte qui grince ...
De temps en temps, la lecture aléatoire de mon répertoire musical me transporte quelquefois en enfance avec Supertramp, ma madeleine de Proust à moi ... L'album Breakfast in América est un plongeon dans la partie de l'enfance idéale : celle dont on se souvient (c'est déjà bien) et de laquelle remonte une sensation de totale insouciance. On se sent invincible, sans contraintes, l'esprit toujours disponible pour élaborer des théories géniales.
Je pensais, à l'époque avoir résolu le problème de la faim dans le monde ! c'est pas rien ça hein ? J'avais tiré un fil de déductions imparables : Pourquoi les gens ont faim ? Parce qu'ils veulent manger ! Pourquoi ? Parce qu'ils en ont l'habitude ! A quand remonte cette habitude ? à l'âge du nourrisson puisque dans le ventre de leur mère, les bébés ne sont pas nourris ! Conclusion : il ne faut pas donner à manger aux nouveaux nés pour qu'ils ne s'habituent pas à manger ! IM-PA-RA-BLE !! (sauf que j'ai pas eu le prix Nobel)
Tout ça pour dire que quelques notes de Supertramp suffisent pour me remplir d'aise ! Le fin du fin ? une lumière tamisée, avachi dans le canapé, un café à la main et les sons ronds du saxophone, des claviers et la voix de Roger Hodgson. La maison peut s'écrouler, la cabane tomber sur le chien et le cochon ravager le maïs, moi, je suis déjà parti dans une autre galaxie. Mes yeux se sont doucement refermés et chaque note est une fusée, une étoile filante ou une naine rouge. Je vous préviens, il va me falloir un moment pour atterrir ...