Randonnée raquettes à Gréolières
Enterrement de vie de garçon / jeune fille
2/4 : La randonnée en raquettes : dur dur d'être un trappeur !
2/4 : La randonnée en raquettes : dur dur d'être un trappeur !
Après le Kart, du matin, nous voici donc arrivés à Gréolières les Neiges. N'écoutant que nos estomacs qui criaient famine, nous avons pris soin de nous sustenter afin de regagner les forces perdues dans le baquet de nos monoplaces et nous préparer à en perdre d'autres l'après-midi. En clair, nous n'avons pas su résister à l'appel de la Tartiflette et des pâtisseries maison.
Requinqués par cet encas salvateur, nous avons dévoilé à notre futur marié les magnifiques paires de raquettes jaune-fluo qui allaient constituer le menu de l'après-tartiflette. Quelques minutes plus tard, nous nous élancions sur le chemin qui s'offrait à nous pour une randonnée mémorable à travers les pins et sous un ciel qui commençait à laisser entrevoir son azur au dessus des cimes lointaines enneigées. Le cadre est idylique, et pour ceux qui suivent le chemin, la difficulté est à la portée de n'importe quel bipède vaguement en état de marche. Là où ça se complique, c'est quand les copains se disent qu'ils sont là pour vivre une journée de cohésion amicale et virile. Je traduis pour les filles : j'ai du poil sur le torse, donc, je suis un ours.
Après une bonne heure de marche, se présente à nous une magnifique colline que le sentier contournait allègrement. Mais il nous fallait un but, un objectif lointain et hasardeux pour qu'on puisse se dire une fois en haut : "On l'a fait". Alors on l'a fait, oui, en crachant nos poumons de non-fumeurs pour atteindre une dilatation des alvéoles inimaginable. Et puis arrivés au sommet, nous avons posé notre pierre au cairn déjà édifié, pris une photo rapide dans le vent et la froidure et cherché le satellite le plus proche pour que le GPS nous donne notre altitude (sans résultat). Oui, on l'a fait, ensemble, dans la joie, la bonne humeur, l'envie d'être ensemble et de recommencer.
La descente, elle, fut beaucoup plus facile (bizarrement), plus humide aussi (à force de mettre les pieds dans des trous) et plus propice aux ampoules (même pas mal).
Il ne nous restait plus qu'à déchausser, entrer dans le bar devant lequel nous étions stationnés pour commander un vin chaud siroté au soleil couchant bien mérité après 2h30 d'effort. Si c'est pas du bonheur, ça en a le goût et l'odeur ! La montagne, en raquettes, à pied ou à skis, ça vous gagne vraiment.
A ce moment là, la journée aurait très bien pu s'arrêter ; car nous avions fait le plein de sensations fortes et de discours visant à refaire un monde imparfait ponctués de citations de poètes et de philosophes disparus (Confucius, Raymond Poulidor, Jean-Pierre Raffarin ...).
Mais un autre rendez-vous nous attendait sur le Port de Marina Baie des Anges. Retour donc à Nice pour une douche indispensable ... (la suite demain ...)
